21 types de boss
par Melanie Joy Douglas, Monster.ca
1. Le boss martyr
Le boss martyr a toujours tout fait pour le bien de l’entreprise. Il a déjà travaillé le jour de Noël, même s'il souffrait d'une pneumonie et qu'il faisait tempête. Il a marché pour se rendre au travail et en revenir pendant 5 semaines après son accident de voiture, avec les deux jambes cassées. Il reste chaque soir jusqu'à 20 h sans être payé pour les heures supplémentaires. Comment pouvez-vous faire mieux? N'essayez même pas. Écoutez. Il sera probablement encore là bien après l'âge de la retraite, alors vaut mieux avoir une bonne relation avec lui dès le départ.
2. Le boss tapageur
Le boss tapageur semble penser qu'il obtiendra ce qu’il veut s'il fait suffisamment de bruit : plus il parle fort, plus il sera reconnu. Comment un tapageur devient-il le patron? Certains directeurs d'embauche ignorants considèrent le fait de crier comme une preuve de compétence en gestion. En fait, les tapageurs veulent juste s’assurer d’être entendus et reconnus. Si vous arrivez à vous entendre avec votre boss tapageur et à gagner son respect et sa confiance, peut-être pourrez-vous l’aider à réaliser qu'il n'a pas besoin de faire du vacarme pour être reconnu.
3. Le boss redoutable
Les gens font ce qu'un boss redoutable dit parce qu'ils en ont peur, ce qui l'encourage à encore plus d’intimidation. Il fait des menaces et va toujours jusqu'au bout lorsqu'il en fait pour que ses employés restent dociles. Le personnel de ce type de patron a un taux de roulement élevé puisqu’il congédie des employés afin de semer la peur. Également, de bons employés le quittent, refusant de travailler pour un tel ogre. Un boss redoutable ne peut pas durer très longtemps. Tous ses employés finissent par s'épuiser et l'entreprise paie le prix à cause des dépenses impliquées.
4. Le boss manipulateur
Également appelé boss machiavélique, ce type de patron est extrêmement intelligent et l'un des plus dangereux. Le boss manipulateur est fort déterminé, très dynamique et a toujours un plan secret. Pour lui, les employés représentent des moyens d’arriver à ses fins. Le monde est une pyramide géante et le sommet lui appartient. Les gens qu’il touche ou écrase lors de sa trajectoire vers le sommet sont des victimes qu’il considère irrécupérables. Si vous travaillez pour un manipulateur, faites attention. La meilleure attitude à avoir est d’être ouvert et honnête avec lui. Donnez-lui de l’information. Votre patron, qui a oublié depuis longtemps ce qu’est la vérité, en sera impressionné.
5. Le boss gaffeur
Le boss gaffeur est le cancre des boss. La meilleure chose à faire avec votre patron gaffeur est de l'aider à être promu. Quand les gaffeurs sont promus, ils ont tendance à promouvoir les gens qui relèvent d'eux. Également, plus rapidement que vous ne le pensiez, les cadres découvriront que votre patron est un cancre et ils le remercieront. Bien sûr, suivre ce conseil fait aussi de vous un manipulateur, mais si vous n’arrivez pas à vous libérer de son emprise, pourquoi ne pas vous aider tous les deux à gravir les échelons? Vous n'êtes pas responsable de ce qui arrive au sommet.
6. Le boss ignorant
Le boss ignorant n'est pas idiot - il n’est simplement pas instruit. Peut-être vient-il tout juste de commencer au sein de l’entreprise, est peu familier avec la technologie ou manque temporairement de concentration en raison de problèmes personnels. Un boss ignorant peut être un bon patron qui s’est écarté du droit chemin de façon temporaire. La meilleure attitude à avoir avec ce type de patron est de lui enseigner ce que vous savez et de le garder au courant de ce qui se passe. Vous serez étonné de la vitesse à laquelle il fera du progrès grâce à vous!
7. Le boss traditionnel
Le boss traditionnel est un grand nostalgique du «bon vieux temps» et de «comment les choses étaient dans l‘temps». S'il n'arrive pas à laisser aller le passé, il ne pourra pas fonctionner dans le présent. Un patron traditionnel, malgré sa résistance au progrès, possède énormément de connaissances et travaille dans l'intérêt de votre organisation, dans la mesure où le changement se fait graduellement. Soyez patient et essayez de vous rappeler que ce qui est nouveau n'est pas nécessairement mieux – mais différent. Essayez de l’amener à comprendre ce concept.
8. Le boss Dieu
Le boss Dieu, un vrai mégalomane, est défini par son pouvoir. Vous remarquerez la plaque dorée sur la porte de son bureau, son bureau et sa chaise de style haute gamme. Il pourrait se permettre des extravagances comme de demander à un employé de laver sa voiture. Si vous le questionnez, il vous rappellera son titre prestigieux. N’ayez crainte, cette cape du pouvoir cache sa grande incompétence. Comment s'entendre avec un patron Dieu? Faites-lui plaisir. Respectez ses règles et créez l'illusion que vous faites les choses à sa manière. N’oubliez pas qu’il ne contrôlera jamais votre tête.
9. Le boss téflon
On retrouve surtout le patron antiadhésif en affaires publiques. Il refuse systématiquement d’admettre ses erreurs. Il ne donne pas de réponses directes aux questions directes. Si une situation fâcheuse se produit, des preuves irréfutables feront surface pour prouver qu'il n’était pas présent lors de l’incident. Le patron antiadhésif est davantage énervant que dangereux. Si vous travaillez avec lui, il est préférable de garder des comptes rendus détaillés de vos conversations.
10. Le «Quel boss?»
Le «Quel boss?» manque toujours à l’appel. Il est inoffensif parce qu'il n'est jamais là. Quand il est au bureau, profitez de sa présence. Vous serez frustré par son injustice – vous travaillez comme un fou à votre petit bureau à cloisons huit heures par jour, cinq jours par semaine pour la moitié de son salaire, pendant qu’il joue au golf... mais rappelez-vous que cela pourrait être bien pire. Vous pourriez avoir un boss tapageur!
11. Le boss paranoïaque
Le boss paranoïaque est très méfiant des intentions de tout le monde. Tout ce que les gens font pourrait être une tentative de lui nuire. Les sentiments d’incompétence de ce patron finiront évidemment par perturber l’entreprise et ses employés. Que pouvez-vous faire? Rassurez-le et soyez toujours honnête et direct.
12. Le boss avec le monde sur ses épaules
Quoique ce boss puisse sembler exigeant, il arrive à peine à cacher son incompétence. Il prend sur ses épaules les soucis du monde entier. Il se tourmente avec de petits détails. Il arrive au bureau le matin, nerveux et épuisé, parce qu'il n’a pas dormi de la nuit en s’inquiétant par rapport à des données et des projets. Comment faut-il agir avec lui? Soyez doux, mais essayez d'éviter trop d'interactions si vous le pouvez. L’anxiété peut être contagieuse.
13. Le boss jargon
Le boss jargon aime ses vêtements, ses voitures, son stylo et sa brosse à dents nec plus ultra. Ce qu'il aime encore plus sont les termes à la mode qu'il a entendus au dernier conseil de direction. Préparez-vous, ce patron adore trouver toutes sortes de jeux de mots plus ou moins drôles avec le vocabulaire du métier. Quoiqu’il ne convienne pas à ceux qui détestent les clichés, il est plutôt inoffensif. Souriez et endurez. Et, si vous le pouvez – apprenez-lui quelques nouveaux mots régulièrement.
14. Le boss copain
Le boss copain veut être votre ami, pas votre «supérieur». Il veut que vous l’aimiez et parce que les amis prennent la défense de leurs amis, passer un peu de temps avec lui pourrait s'avérer un bon investissement. Cependant, rappelez-vous : côtoyer le boss copain pendant vos heures de travail pourrait vous obliger à travailler le soir pour éviter de prendre du retard avec vos tâches. L'équilibre est crucial en ce qui a trait au boss copain.
15. Le boss «deux minutes»
Le boss «deux minutes» est un croisement de boss Dieu et de boss monde sur ses épaules. Il exige impulsivement d'avoir le contrôle d'une situation («Qu'avez-vous fait pendant mes vacances?») et interrompt ensuite votre réponse après deux minutes parce qu'il n'a pas le temps d’en discuter. Fréquemment, mais aléatoirement, il vous demande d’écrire un rapport sur votre progrès, mais se rappellera rarement qu’il vous l’a demandé. Le patron «deux minutes» donne toujours l'impression d'être beaucoup trop occupé pour s'attarder à des détails. Sa tête est toujours ailleurs - quelque part de plus important. Travailler pour ce type de boss exige de pouvoir s’exprimer avec concision. Essayez de résumer tout ce que vous avez à dire en deux minutes et voyez ce qui arrive.
16. Le boss condescendant
Le boss condescendant est un martyr de la gestion traditionnelle. Vous ne le saviez pas? - il a créé l’entreprise de toutes pièces! Il a même fabriqué la chaise sur laquelle vous êtes assis. En tant qu'employé, les conseils de sa sainteté vous aideront avec vos tâches les plus simples et courantes. Son aide, cependant, mène toujours à - vous l'aurez deviné – des ennuis. Comment composer avec le Roi de la condescendance? Essayez de le déstabiliser. Demandez-lui ce que quelqu'un avec autant de connaissances et de talent fait au sein d’une si petite entreprise.
17. Le boss idiot
Le boss idiot est défini par son ignorance et sa stupidité. C’est comme s'il venait tout juste d’arriver au bureau et s'était mis à diriger tout le monde. Avec un boss idiot, vos choix peuvent être limités. Ne rien faire vous laissera aigri, mais que pouvez-vous faire si vous ne pouvez pas changer un idiot? Eh bien, vous pouvez changer votre propre réaction. Le monde est rempli de dirigeants idiots, mais il ne faut pas se laisser décourager par cela. Faites du mieux que vous pouvez et découvrez pourquoi votre patron s'est retrouvé à ce poste. Il doit bien y avoir une raison!
18. Le boss solitaire
Le boss solitaire, comme le dit son nom, préfère être seul. Il reste dans son bureau ou travaille de la maison, évitant le contact humain, particulièrement l'interaction avec les employés. Il s'agit peut-être d'un as de la technologie qui a été promu en fonction de ses connaissances techniques remarquables, mais qui est peu sociable. Le boss solitaire vous laisse à vous-même. Ne vous attendez donc pas à du travail d’équipe ou à des discussions sur vos objectifs de carrière. Cherchez à développer vos relations de travail et votre réseau ailleurs.
19. Le perfectionniste
Le perfectionniste est un micro-gestionnaire qui aime contrôler tout ce que vous faites. Le comportement est obsessionnel et vous laisse avec très peu de confiance en vos propres habiletés. Avec le temps, vous découvrirez que rien ne sera jamais assez bon pour lui. Au lieu de perdre toute motivation, apprenez à travailler pour vous-même et selon vos propres normes. À un moment donné, asseyez-vous avec votre patron et demandez-lui de définir ses attentes (mettez-les même par écrit). Ainsi, vous pourrez vous mettre d’accord.
20. L'excentrique
Le boss excentrique a des attentes peu réalistes par rapport à ses employés. Il a une façon unique de travailler et s'attend à ce que son équipe travaille de la même manière. Il peut être gentil, mais semer la confusion en ce qui a trait à ses attentes et ses explications de projets. Ce patron a tendance à faire du favoritisme (en étant proche de ceux qui ont des intérêts semblables). Le boss excentrique préférerait sans doute faire autre chose et parfois cela paraît.
21. Le meilleur boss
Ah, le meilleur boss – le motivateur encourageant - le boss qui traite chacun de manière juste et sans faire de politique. Il communique, sa porte est toujours ouverte et il encourage les autres à en faire de même. Il mène par l'exemple, offre une formation supérieure et un environnement de travail positif. Il a une vision, n'a pas peur et ne crie pas. Il forme son équipe et quand les employés quittent, ils parlent encore de lui de nombreuses années plus tard.