Carrières à haut salaire dans la santé
Par Megan Malugani et Brandon Miller
Collaborateurs de Monster
Il est certain que médecins et dentistes affichent des salaires proportionnels à leurs diplômes et qu’il existe certains postes très lucratifs dans les soins infirmiers. Mais d’autres fonctions du secteur de la santé réservent également d’excellents salaires. Voici les cinq professions les plus rémunératrices en santé clinique qui demandent divers diplômes et accréditations (données tirées du site Payscale.com) :
Chiropraticien
Salaire moyen : 68 774 $
Exigences typiques : autorisé avec trois ans d’études de premier cycle et un diplôme d’un collège de chiropratique (quatre ans).
En raison de la demande croissance de traitements de deuxième intention et complémentaires, le nombre de postes de chiropraticiens devrait augmenter. Selon Jobfutures.ca, un site Web exploité par Service Canada, la demande de postes en chiropratique reste supérieure au nombre de chercheurs d’emplois. Les chiropraticiens doivent être en mesure de composer avec les diverses facettes des soins aux patients, y compris le diagnostic, les tests en laboratoire et le traitement (surtout par le biais de la manipulation vertébrale). De plus, c’est une carrière qui se prête bien aux personnes entreprenantes (près de la moitié des chiropraticiens sont des travailleurs autonomes).
Pharmacien
Salaire moyen : 70 000 $
Exigences typiques : autorisé avec un doctorat ou un diplôme en pharmacie. Les étudiants obtiennent habituellement un baccalauréat en pharmacie avant de passer l’examen du conseil et de suivre une formation en apprentissage.
Bien que son rôle fondamental consiste toujours à dispenser les médicaments, le pharmacien fait maintenant moins de préparation de mélanges (à savoir mélanger physiquement divers ingrédients pour faire des médicaments) et prodigue davantage de conseils aux patients en plus de collaborer avec d’autres professionnels de la santé. Comme la population vieillissante a besoin de plus de médicaments, Service Canada estime que les postes de pharmaciens croissent à un taux supérieur à la moyenne. Un petit inconvénient toutefois : en raison des horaires prolongés ou ininterrompus de nombreux hôpitaux et même de pharmacies communautaires, les heures varient et peuvent prévoir des quarts de soir et de fin de semaine.
Optométriste
Salaire moyen : 89 479 $
Exigences typiques : la plupart des optométristes font quatre ans d’études de premier cycle avant de suivre un programme de quatre ans en vue de l’obtention du doctorat en optométrie.
Il ne faut pas confondre le métier d’optométriste avec celui d’ophtalmologiste (fait des chirurgies de l’œil) ou d’opticien (aide à choisir lunettes et lentilles de contact et à en faire l’essai). L’optométriste diagnostique les problèmes de vision, prescrit les lunettes et les verres de contact et traitent les maladies ou conditions de l’œil après avoir procédé aux tests nécessaires. Comme la plupart des optométristes exploitent leur propre cabinet ou établissement franchisé, ils ont également souvent un bureau. Le gouvernement canadien prévoit que les postes en optométrie continueront d’augmenter à mesure que la population, et ses yeux, vieilliront.
Adjoint au médecin
Salaire moyen : 77 458 $
Exigences typiques : baccalauréat suivi d’un programme de deux ans d’adjoint au médecin.
Qu’il s’agisse de noter les antécédents médicaux, d’examiner et de diagnostiquer des patients ou de traiter des blessures, l’adjoint au médecin peut travailler directement sous la supervision d’un médecin, mais il peut également fournir des soins primaires dans plusieurs provinces. Comme un nombre croissant de médecins et d’hôpitaux comptent sur l’adjoint au médecin pour prodiguer des soins primaires et réduire les coûts, cette profession offre d’excellentes perspectives.
Infirmière autorisée
Salaire moyen : 52 319 $
Exigences typiques : baccalauréat de quatre ans ou diplôme de trois ans en sciences infirmières.
Compte tenu de la diversité des spécialités et de la myriade des cadres de travail qui caractérisent le marché, la carrière d’infirmière autorisée (IA) ouvre tout un monde de possibilités. Avec le vieillissement de la population canadienne et comme de plus en plus de Canadiens continuent de travailler après l’âge normal de la retraite, la demande d’infirmières autorisées est particulièrement élevée. En dehors des hôpitaux, les IA peuvent travailler dans les écoles, les cliniques médicales, les cabinets privés, les entreprises de soins à domicile et divers autres endroits.