Principales erreurs commises dès la première semaine au travail

Par Mark Swartz

Durant la première semaine au travail, on se sent scruté à la loupe. Tout le monde nous examine dans les moindres détails : comportement, paroles, langage corporel et tenue vestimentaire.

De quoi inciter les nouvelles recrues à adopter un comportement exemplaire, n’est-ce pas? C’est généralement le cas, mais pas toujours. Certains faux-pas courants peuvent vite faire mauvaise impression. Puis il y a les monstrueuses bavures qui, elles, nous dressent carrément les cheveux sur la tête.

Les erreurs fréquentes commises par les nouveaux employés

  • Vouloir faire ses preuves trop rapidement

Un employé pose parfois des gestes précipités quand il ressent le besoin de se démarquer à tout prix dans son nouveau travail (surtout si la recherche d’emploi a été longue). Mieux vaut prendre le temps de tout absorber et de se familiariser avec son nouvel environnement. De cette façon, on risque moins de froisser un collègue ou de commettre une bourde monumentale.

  • Ne pas poser suffisamment de questions « idiotes »

Il y a tellement à retenir dans les premiers jours : qui fait quoi, comment les choses se font et pourquoi elles se font de cette façon, quels projets il faut prioriser, etc. C’est le bon moment de poser les questions qui sembleraient inappropriées dans un mois. Alors, posez-les! On n’obtient pas le respect de ses collègues en prétendant tout savoir.

  • Rechigner sur les petites tâches

Certaines recrues oublient souvent qu’il faut apprendre à marcher avant de courir. On leur confie parfois des tâches qu’ils jugent bien en deçà de leurs compétences, mais en les exécutant à la perfection, ils gagneront alors la confiance de l’employeur. Autrement, les projets plus importants seront confiés à d’autres.

  • Faire le fanfaron sans le vouloir

C’est ce qui arrive lorsqu’on veut faire ses preuves trop vite. On cherche à impressionner la galerie, mais parfois au détriment de ses collègues. C’est une chose d’envoyer un tableur élaboré à son patron, mais c’est manquer de tact que de l’exhiber à une réunion d’équipe, au point où les autres versions deviennent soudainement banales.

  • Être productif sans être connu

Les deux premières semaines sont idéales pour faire le tour des bureaux et se présenter aux collègues. Autrement, on se demandera qui vous pouvez bien être et ce que vous faites là. Mais restez professionnel : ne papotez pas et ne soyez pas trop vite familier. Vous risquez alors d’être perçu comme quelqu’un qui perd son temps, ce qui n’est vraiment pas la façon de faire pour partir du bon pied.

Bavures commises par les nouveaux employés

Personne ne veut voir une recrue se planter royalement. Pourtant, cela se produit fréquemment. Voici quelques exemples de bavures épiques :

  • Vouloir en montrer aux autres

Personne n’aime se faire dire par le petit nouveau comment faire son travail, à moins qu’il prodigue un conseil absolument brillant. Autrement, le vétéran se mettra généralement sur la défensive. Si ses méthodes de travail ne lui ont jamais valu la moindre remontrance, il risque de voir rouge s’il se fait dire par un blanc bec de faire les choses autrement.

  • Faire la cour

Certains nouveaux confondent parfois le lieu de travail avec une soirée mondaine. Ils évaluent ainsi la possibilité de faire une touche parmi leurs collègues. Il peut y avoir des avantages à fréquenter un collègue, mais certainement pas dès la première semaine. Cela ferait ressortir un côté envahissant qui risque de susciter la méfiance.

  • Tirer exagérément profit des avantages sociaux

Y a-t-il quelque chose de pire que d’inviter la réceptionniste à un rendez-vous galant dès votre premier jour de travail? Absolument! Par exemple, utiliser les avantages offerts par l’entreprise comme s’ils allaient disparaître du jour au lendemain! Certains nouveaux se sont déjà fait prendre à commander une tonne de produits au taux des employés pour les revendre à profit sur eBay ou Kijiji.

D’autres prennent un congé de maladie prolongé peu après leur embauche. Exploiter son employeur est une démarche des plus périlleuses, même si vous détestez votre nouvel emploi et que vous envisagez de partir.