Un Canadien sur quatre a quitté un emploi à cause du stress

Une nouvelle enquête menée par Monster dévoile qu'environ six travailleurs canadiens sur dix se sentent surmenés au travail

Par Expert Monster

Beaucoup de professionnels sont susceptibles d'éprouver du stress à un moment ou à un autre au cours de leur carrière, mais pour certains, il existe un point de rupture. Une enquête récente réalisée par Monster Canada a démontré que le quart des travailleurs canadiens ont quitté un emploi en raison du stress, tandis que 17 pour cent l'ont envisagé. En général, environ six travailleurs canadiens sur dix (58 pour cent) disent être surmenés au travail.

« Les travailleurs canadiens vivent beaucoup de stress en milieu de travail. Cette réalité, en plus de leurs engagements personnels et de leur désir de faire progresser leur carrière, peut accroître leur sentiment de stress au travail, déclare Angela Payne, directrice générale de Monster Canada. Dans ces conditions, les employeurs sont parfois confrontés à une baisse inquiétante autant au niveau de la productivité que de la rétention du personnel. »

Moins d'argent, plus de stress
L'enquête menée par Léger a aussi démontré que les Canadiens gagnant moins de 40 000 $ sont plus susceptibles d'avoir quitté un emploi à cause du stress (38 pour cent). Vingt-sept pour cent des travailleurs touchant un revenu de 40 000 $ à 59 000 $ ont aussi indiqué avoir quitté un employeur en raison d'un niveau de stress extrême au travail.

« Pour ceux qui amorcent tout juste leur carrière, saisir de nouvelles possibilités d'emploi est parfois un réflexe. Toutefois, la charge de travail peut vite augmenter et ainsi influencer le niveau de stress, ajoute Mme Payne. Les résultats du sondage laissent penser que les employeurs devraient concentrer leurs efforts de rétention du personnel sur les employés gagnant moins de 40 000 $, car ces personnes pourraient avoir tendance à ressentir un stress excessif au travail. »

Surmenage d'un bout à l'autre du pays?
C'est au Québec que les employés sont les plus susceptibles de dire qu'ils sont surmenés (64 pour cent), suivis des employés en Ontario (61 pour cent).

L'enquête démontre également que les travailleurs de la côte ouest sont les moins susceptibles de dire qu'ils sont surmenés au travail (41 pour cent). Ces résultats ont été obtenus grâce à un sondage réalisé par Monster Canada, qui dévoile aussi que les travailleurs de la Colombie-Britannique sont les plus susceptibles de manquer de motivation (27 pour cent, par rapport à 22 pour cent à l'échelle nationale).

Bien que les travailleurs de la Colombie-Britannique soient les moins surmenés, ils sont un peu plus susceptibles d'affirmer avoir quitté un emploi en raison du stress (27 pour cent, par rapport à la moyenne de 25 pour cent à l'échelle nationale).

Conciliation travail-vie personnelle
Malgré le bon nombre de travailleurs canadiens qui déclarent être surmenés au travail, près des deux tiers (65 pour cent) conviennent que leur employeur encourage la conciliation travail-vie personnelle. Parmi ces travailleurs, ceux qui ont des enfants de moins de 18 ans sont plus enclins à indiquer que leur employeur soutient la conciliation travail-vie personnelle (71 pour cent pour les parents d'enfants de moins de 18 ans, par rapport à 61 pour cent pour les autres).

Selon les données du sondage, les Canadiens ayant quitté leur emploi en raison du stress sont considérablement plus susceptibles de nier que leur employeur soutient la conciliation travail-vie personnelle.

« Même si les employeurs soutiennent la conciliation travail-vie personnelle et proposent des initiatives à leur personnel, les employés ne se sentent pas encouragés à en tirer parti, déclare Angela Payne. C'est en établissant et en solidifiant les relations entre la direction et le personnel qu'il est possible d'assurer que les programmes les plus appropriés sont proposés et utilisés. »

Charge de travail
En réponse à la question portant sur le principal facteur de stress au travail, près d'un tiers des Canadiens ont indiqué qu'il s'agissait du surmenage ou de la charge de travail, alors qu'un récent sondage mené par Monster aux États-Unis avait révélé que c'était la politique de bureau qui représentait la principale source de stress (25 pour cent). Au Canada, seulement 20 pour cent des travailleurs canadiens considèrent la politique de bureau comme la principale source de stress.

Les travailleurs québécois étaient les plus enclins à désigner la charge de travail comme principale source de stress (36 pour cent), suivis de ceux de l'Ontario (34 pour cent). Alors que les travailleurs sur la côte ouest sont moins portés à trouver leur charge de travail stressante, ils éprouvaient plus souvent du stress à l'égard de la politique de bureau (28 pour cent).

« Comme nous le savons, le stress se présente sous toutes les formes au travail, affirme Angela Payne. Afin d'éviter que des employés recherchent de meilleures possibilités ailleurs, les employeurs devraient envisager, si possible, l'adoption de mesures visant à établir une charge de travail plus viable pour le personnel et créer des programmes de mobilisation du personnel qui maintiendraient de hauts niveaux de motivation pendant les périodes occupées. »

Pour en savoir plus sur l'enquête et obtenir des conseils et des astuces pour éviter le stress au travail, visitez monster.ca/fr/conseil-carriere.

À propos de Monster Worldwide
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À propos du sondage
Léger a mené un sondage quantitatif en ligne auprès de 1 057 travailleurs canadiens. Le sondage a été effectué entre le 26 et le 30 juin 2017. La marge d'erreur approximative pour un échantillon aléatoire de cette taille est de plus ou moins 3,0 %, 19 fois sur 20.

SOURCE Monster Canada

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