Les meilleures questions quantitatives
Par le Conseiller en carrières de Monster
Lors des entrevues quantitatives, les questions posées visent à mesurer votre puissance cérébrale. C’est pourquoi la chose la plus importante que vous puissiez faire durant une entrevue quantitative, mis à part mettre à profit vos aptitudes analytiques, c’est de penser à voix haute.
Les entreprises utilisent les questions quantitatives pour tester les limites de vos connaissances, ainsi que les techniques, les applications et les méthodes auxquelles vous avez recours pour aborder et résoudre des problèmes. Ces questions sont le plus souvent posées relativement à des postes demandant des aptitudes analytiques dans les services bancaires d’investissement, l’analyse des conditions commerciales et la recherche sur les entreprises, les marchés financiers, la commercialisation, ainsi que les systèmes d’applications et la technologie.
Parmi les questions quantitatives les plus courantes, il y a celles qui servent à sonder:
Votre capacité de raisonnement logique et déductif : Combien de stations-service y a-t-il au Canada?
Vos aptitudes à l’arithmétique : Combien de fois par jour les aiguilles d’une horloge se chevauchent-elles?
Vos connaissances dans un domaine précis : Quelle est la meilleure méthode d’évaluation d’une société de technologie?
Peu importe que vous soyez brillant ou que vous ayez obtenu d’excellents résultats à l’école, vous ne devez pas vous attendre à pouvoir répondre à toutes les questions analytiques qui vous seront posées au cours d’une entrevue. Un bon interviewer saura établir la limite des connaissances d’un candidat et il arrivera souvent à ce dernier de répondre « Je ne sais pas ».
La meilleure façon de composer avec les questions analytiques est de prendre votre temps, d’écouter puis de parler en faisant appel à votre processus de réflexion, explique David Schwartz, un chasseur de tête dans le secteur financier chez D N Schwartz & Co. « Si vous utilisez votre processus de réflexion et donnez la bonne réponse, l’interviewer sera satisfait. Si vous faites appel à votre processus de réflexion et donnez la mauvaise réponse, mais que le processus utilisé est approprié, l’interviewer sera peut-être satisfait. Par contre, si vous parlez sans réfléchir de façon analytique, l’interviewer conclura que le domaine ne vous convient pas. »
La prudence est de mise
Avant de commencer à répondre à une question analytique, assurez-vous de la comprendre parfaitement. Vous avez toujours le droit de poser des questions, de modifier les choses ou de demander des explications. Assurez-vous simplement de ne pas poser de questions stupides.
Prenez le temps de réfléchir calmement et de prendre des notes. (Demandez un crayon et du papier si vous n’en avez pas apporté.) Une fois que vous avez votre réponse, formulez-la sur le ton de la conversation, d’une manière coopérative et amicale.
Qu’il y ait une réponse exacte ou non à la question, commencez à penser à voix haute de façon à montrer les différentes étapes suivies pour en arriver à votre réponse.
Que faire si vous prenez subitement conscience que vous donnez une mauvaise réponse? Prenez une pause et dites alors : « Je me suis laissé un peu emporter, permettez que je vous donne une autre réponse », même si cette réponse surgit dans votre tête trois questions plus tard, lorsque vous êtes plus détendu. Si vous trouvez la réponse dans le métro en rentrant à la maison, envoyez un courriel dès votre arrivée en expliquant : « Je suis vraiment embarrassé de vous dire ça, mais… », ou encore « Ça m’a trotté dans la tête toute la nuit et j’ai finalement trouvé la réponse. Est-ce que c’est bien ça? »
Si vous ne savez pas la réponse, évitez surtout d’avoir l’air fou. Expliquez avec logique et honnêteté pourquoi vous ne connaissez pas la réponse. Si c’est quelque chose que vous avez oublié ou que vous auriez dû savoir et ne saviez pas, mettez les choses en perspective en disant : « Je n’ai pas fait ça, mais j’ai fait quelque chose de semblable qui m’était très familier. » Orientez ensuite la conversation vers un domaine où vous êtes fort.
Jumelez l’analytique et le comportemental
Si vous avez d’excellentes aptitudes analytiques, affichez-les même si les questions qu’on vous pose sont de nature comportementale plutôt que quantitative.
De nos jours, la plupart des entrevues font appel aux questions comportementales. Utilisez ces questions pour faire ressortir vos aptitudes analytiques. Décrivez la situation, la difficulté, votre démarche et le résultat obtenu.
D’une manière qui présente bien
Votre intelligence à elle seule ne vous vaudra pas la plupart des postes analytiques. Le travail est un milieu social au sein duquel la personnalité et la communication (votre langage corporel, votre contact visuel, votre sourire) revêtent également une très grande importance.
Faire preuve d’intelligence dans une entrevue quantitative vous permettra de surmonter l’incapacité de répondre à certaines questions durant certaines entrevues, mais pas toutes. Si vous avez la bonne personnalité, le recruteur dira peut-être que vous n’êtes pas parfait, mais que vous êtes vraiment une personne charmante.