Postes dans l'alimentation au détail

Par Valerie Lipow et Caroline Chwojka
Collaboratrices de Monster

Autrefois, le consommateur allait à l’épicerie pour regarnir le frigo et le garde-manger. De nos jours, le secteur de l’alimentation au détail regroupe des dépanneurs, des charcuteries, des supermarchés, des hypermarchés, des clubs-entrepôts et des boutiques d’alimentation spécialisées, offrant notamment des produits ethniques et biologiques. Tout cela pour dire que l’alimentation au détail réserve des perspectives d’emploi exceptionnelles.

Possibilités de carrière

Bien que la moitié des travailleurs de l’alimentation au détail soit composée de caissiers et de commis, il y a également d’autres postes : chef de rayon, chef des systèmes d’information, acheteur, chef de catégorie (analyse les stratégies d’établissement des prix et suit les ventes à partir du siège social), cadre sur le terrain, coordonnateur de projets en alimentation, chef d’équipe en nutrition et analyste du réapprovisionnement.

Dans la distribution au détail, les détaillants en alimentation doivent compter sur des professionnels capables de livrer les produits rapidement et efficacement. En raison des mesures récentes de consolidation et de rationalisation, la demande est plus élevée pour les cadres et les professionnels intermédiaires que pour les cadres supérieurs.

Dans les supermarchés, la demande de gérants capables de diriger plusieurs magasins à la fois est très élevée. Le salaire du gérant de magasin est habituellement fonction de la rentabilité de l’établissement.

Tendances dans l’alimentation au détail

Comme la concurrence est très vive dans ce secteur, les détaillants qui veulent réussir doivent satisfaire les exigences du consommateur en matière de commodité, de qualité, de prix et de variété. Ce qui explique l’émergence d’une concurrence croisée. Ainsi, certains supermarchés vendent de l’essence selon le format des dépanneurs, tandis qu’on retrouve des aliments dans les allées des dépanneurs et des pharmacies.

Les clubs-entrepôts et les hypermarchés ont fait passer la concurrence croisée à un niveau supérieur. Ils s’efforcent maintenant de répondre à tous les besoins du consommateur sous un même toit et à prix réduit. Les exploitants canadiens de ces super-centres (Zellers, Loblaws et Wal-Mart) progressent et évoluent en vendant davantage de produits alimentaires.

Bien que l’Internet soit synonyme de commodité, les cyber-épiciers sont trop chers en raison des coûts élevés d’entreposage et de livraison chez le client. Ces commerces doivent plutôt leur prospérité au fait qu’ils ont ajouté la cyber-épicerie à leurs services offerts en s’appuyant sur leur marque et leur infrastructure existantes. La technologie apporte également aux détaillants en alimentation des solutions leur permettant de conserver leur clientèle, comme des programmes d’achats fréquents, des programmes de coupons-rabais liés aux achats et des rabais électroniques instantanés.

Par contraste, les épiceries d’aliments spécialisés et ethniques sont bien ancrés dans certains quartiers et répondent aux goûts d’une population multiethnique et aux préoccupations sur la santé en mettant l’accent sur des aliments frais non emballés. Bien que les supermarchés proposent des sections axées sur ces besoins particuliers, les petites boutiques spécialisées dépannent tout juste avant les repas.

Les consommateurs affecteront toujours une partie de leur budget à l’alimentation. Et à mesure que la population augmentera, la demande de ces épiceries de dépannage suivra.