Régler une mésentente avec votre patron

Par Expert Monster

Par Mark Swartz

Vous vous entendez généralement bien avec vos patrons. Mais celui-ci dit ou fait des choses qui vous énervent vraiment. Jusqu’à présent, vous avez pu le supporté parce que vous aimez (ou avez besoin) de votre emploi.

Puis, un incident vous fait dépasser les bornes. Ce qui a été dit, fait ou qui n’a pas été fait, vous a fait exploser. Tout conseil vous disant de vous éloigner ou de compter jusqu’à dix disparaît lors d’une dispute.

Les mots volent d’un côté comme de l’autre. La dispute se termine et ne laisse que des sentiments agressifs. Les deux parties se séparent pour prendre un répit.

Que faites-vous ensuite?

Évitez une interaction immédiate avec votre patron

Sauf en cas de nécessité, ne reprenez pas tout de suite contact avec votre patron. Vous avez tous les deux besoin de vous calmer. L’envoi d’un message ou d’une déclaration pourrait être altéré par les émotions.

Même si vous souhaitez vous excuser, attendez un peu. Exprimer votre regret, même en toute sincérité, pourrait tomber dans des oreilles échauffées.

N’empirez pas les choses

Votre colère pourrait ressembler à de la violence. Peut-être en envoyant un courriel enragé à votre patron ou en publiant le différend sur un réseau social.

Rendez-vous service et retenez-vous. Vous avez déjà perdu votre calme une fois. Aggraver les choses rapidement pourrait vous porter un coup fatal. Vous avez besoin de réfléchir aux prochaines étapes.

Alors, terminez plutôt un travail urgent ou quittez les locaux après avoir dit aux autres que vous sortez pour un moment. Aucun besoin de raconter ce qui s’est passé. Cela pourrait juste encore vous remonter.

Évaluez les dégâts

Une dispute verbale avec votre patron est quelque chose de sérieux. Vous pourriez faire l’objet d’un renvoi justifié pour motif d’insubordination.

Cela devrait vous faire réfléchir. Quelques questions à prendre en compte à l’évaluation des dégâts :

  • Votre patron ou vous-même avez-vous dit quelque chose ayant gâché vos rapports professionnels?
  • Y a-t-il eu des menaces proférées par l’une des parties?
  • Avez-vous démissionné ou avez-vous été licencié pendant la dispute?

Évaluez vos options

Au vu de ce qui s’est passé, vous devriez tirer certaines conclusions rapides. Par exemple, souhaitez-vous continuer à travailler là ou est-ce que la situation est maintenant devenue intolérable?

Votre patron évaluera aussi ses possibilités. Il doit décider s’il faut vous punir, vous licencier ou se réconcilier avec vous.

Gardez à l’esprit qu’il est fréquent de démissionner ou d’être licencié pendant une dispute. Si c’est ce qui s’est passé, vous devriez encore avoir une chance de retirer votre démission ou de demander à récupérer votre travail.

Si vous ne voulez pas perdre votre travail

Aimeriez-vous continuer à travailler pour votre employeur? Si c’est le cas, allez vous excuser auprès de votre patron. Ne le faites pas à contrecœur, mais avec sincérité et conviction dans votre voix et votre langage corporel.

Il vous faudra peut-être ravaler votre fierté. Admettez que vous avez perdu votre sang-froid. Observez de quelle manière répond votre patron. S’il souhaite vous pardonner et aller de l’avant, sachez que vous avez de la chance. Vous aurez des possibilités ultérieurement d’aborder calmement les problèmes de fond.

Si votre patron n’est pas ému par votre repentir, redoublez d’efforts. Mentionnez que vous avez dû gérer du stress de nature personnelle, mais que vous vous êtes rendu compte qu’il fallait mieux le gérer.

Si la perte de votre emploi est acceptable

Pouvez-vous vous permettre d’être au chômage? Vous avez trois façons de procéder.

L’une est de laisser votre employeur vous licencier. Avec un peu de chance, cela ne peut être justifié, sinon vous n’auriez probablement pas droit à l’indemnité de cessation d’emploi ou à l’assurance emploi. De plus, vous devrez expliquer ce qui s’est passé à de futurs employeurs.

Une autre façon est de négocier votre départ, en parvenant à un accord sur la raison de quitter et peut-être même en ayant droit à une indemnité de cessation d’emploi (bien qu’il soit peut-être trop tard pour cela).

La troisième façon est de démissionner. Vous quittez la société de votre plein gré. Sauf si vous pouvez prouver un licenciement abusif ou que vous travaillez dans un environnement de travail contaminé, vous n’obtiendrez pas d’indemnisation financière.

Tirez parti de cette expérience

Vous ne gagnerez jamais en vous disputer avec votre patron. Réfléchissez à ce qui a déclenché votre emportement. Comment pouvez-vous être en désaccord avec eux la prochaine fois sans générer autant de conflits?

Il est nécessaire de maîtriser votre colère et votre communication en faisant preuve de sang-froid pour garder un emploi stable. Ne laissez pas de futurs problèmes arriver à des proportions volcaniques.