Oser travailler différemment!
Par Johanne Menard
Contributrice de Monster
Au terme de cet hiver mémorable pour son âpreté et son interminable durée, voilà le beau temps qui se pointe enfin! Pour plusieurs travailleurs, la douceur de la météo porte en elle la promesse des vacances estivales et avec elles, celle d’une farniente temporaire plus souvent qu’autrement bien méritée après le labeur de toute une année de travail. Pour d’autres, au contraire, la période de l’été marque le retour au travail après les sessions d’études ou d’autres formes de travail saisonnier. Cet article est dédié à la deuxième de ces situations et se veut une exploration un peu légère des possibilités d’emploi quelque peu en dehors des sentiers battus…le temps d’un été!
L’attrait de la nature
J’entends de plus en plus souvent des gens me dire qu’ils rêvent de travailler à l’extérieur et qu’ils ont une allergie quasi-totale au travail dans des bureaux fermés, en milieu urbain. Pour eux, le grand air est nécessaire et le travail « dehors » est loin de leur faire peur. À ceux-là donc, pourquoi ne pas contempler, pour les mois de doux temps, les emplois saisonniers dans les pépinières, les marchés publics, les fermes agricoles et les compagnies de paysagistes? Voilà autant d’occasions de faire l’expérience d’un travail qui peut demander soit l’effort physique soutenu pour les travaux lourds ou soit le doigté requis pour le service à la clientèle et la vente.
Pour d’autres qui veulent davantage tenter leur chance à faire du travail autonome, il sera peut-être intéressant d’offrir ses services pour l’entretien des pelouses et des jardins, pour le lavage des fenêtres, la peinture des bâtiments et pour d’autres travaux reliés à l’entretien des résidences. L’aventure permettra de jauger de ses capacités à aller chercher des contrats (surtout si on pense à de l’entretien sur une base régulière), à satisfaire les attentes des clients, à organiser son horaire de façon efficiente et rentable et à décider si l’entreprenariat est bien sa tasse de thé!
Et si le travail de la terre n’est pas dans le registre de vos intérêts vocationnels…et bien il y a bien d’autres possibilités au nombre desquelles je pense aux emplois récréo-touristiques tels ceux des guides piétonniers ou en autocars accompagnant les touristes avides de découvrir des espaces et des lieux nouveaux.
Travailler à l’étranger
L’adage veut que « les voyages forment la jeunesse! » Peut-être vaut-il son pesant d’or lorsqu’on est jeune et qu’on cherche un travail d’été qui saura satisfaire un appétit pour la découverte du monde et un besoin financier plus modeste. Les emplois à l’étranger peuvent alors être une excellente option. Travailler au Disney World à Paris ou au Cirque du Soleil à Las Vegas…quoi de plus exotique et séduisant? Bien sûr, c’est un pensez-y bien car il y a des coûts à l’aventure…mais ne dit-on pas aussi que « qui ne risque rien n’a rien! »? On ne reviendra peut-être pas avec des lingots d’or dans ses poches mais l’aventure comportera sans doute son lot de richesse comptabilisée bien autrement.
D’autres préféreront peut-être le travail dans le vaste domaine de l’hôtellerie ou du transport de voyageurs par train ou par avion. Les emplois saisonniers dans ces domaines peuvent convenir aux compétences variées de nombre de jeunes travailleurs.
Et si l’on tient à chanter en travaillant ou à danser sur « Oh les mains! », il y a toujours les postes de G.O. dans les Clubs Med à travers le monde où l’on peut s’en donner à cœur joie dans son travail…matin, midi et soir!
Donner de soi-même avant tout
Pour les aventuriers motivés par l’altruisme d’abord et avant tout, il y a les nombreuses occasions d’aller faire du travail humanitaire à l’étranger. La paie ne sera pas énorme…peut-être nulle…mais les gratifications au plan des relations humaines, de l’apprentissage d’une langue étrangère, de la sensibilisation aux mœurs d’autres contrées seront multiples et impérissables.
Se sentir en vacances au boulot!Il
Pour certaines personnes, qui s’investissent beaucoup dans leurs études, le travail d’été doit aussi comporter un aspect ludique, question de recharger des batteries qui autrement risquent de se retrouver à plat lors de la rentrée en septembre. Des emplois d’été dans des milieux à vocation de détente et de loisir seront très attrayants pour ces dernières. Il y a une panoplie d’emplois dans ces milieux qui ne demandent pas mieux que d’accueillir des jeunes travailleurs. Mentionnons, à titre d’exemples, les emplois dans les grandes foires et dans les parcs d’amusement tel celui de la Ronde de Montréal. Ces endroits recèlent de postes saisonniers très variés où plusieurs y trouveront leur compte : soit dans le secteur de l’alimentaire, de l’animation, des ventes ou du service à la clientèle.
Ajoutons également les nombreux emplois dans des milieux un peu plus en dehors des sentiers battus tels ceux que l’on retrouve dans les jardins zoologiques où le contact n’est pas limité aux humains mais peut aussi celui avec des animaux exotiques! Pour les gens plus conservateurs, les emplois dans les nombreux musées, si achalandés l’été, pourront être d’excellents choix. Et que dire de tous les emplois dans les centres d’informations touristiques qui sont autant de possibilités pour ceux qui veulent rendre service à des visiteurs de partout dans le monde.
Élargir ses horizons!
Peu importe le choix d’emploi d’été que l’on fera, il s’agit d’une occasion d’ajouter des maillons précieux à son expérience de travail. C’est une chance, un peu unique parce qu’elle est plus circonscrite dans le temps, de sonder des milieux de travail où l’on ne songerait pas nécessairement à faire carrière mais où l’on sait qu’on développera des habiletés transférables.
Et allons-y sans ambages et disons les vraies choses : le travail d’été, pourquoi ne pas en faire une occasion d’explorer, de s’amuser un peu, et de se faire plaisir tout en gagnant quelques sous!