Vous accorde-t-on le mérite de vos réalisations au travail?
Les résultats du sondage de juin 2009 de Monster.ca révèlent que rares sont les personnes qui s’attribuent le mérite des réalisations d’un collègue. Moins de 10 % des répondants affirment avoir agi de la sorte, tandis que 15 % disent avoir été parfois tenté de le faire.
Quelqu’un vous a-t-il déjà coupé l’herbe sous le pied au travail en revendiquant la paternité d’idées ou de résultats qui étaient clairement les vôtres? Cela peut s’avérer très frustrant. Mais vous ne devriez pas baisser la tête et laisser l’imposteur s’en tirer sans coup férir.
Voici quelques stratégies pour obtenir votre juste part de gloire :
• Si la personne qui s’attribue le mérite accepte de collaborer
Lorsqu’il s’agit d’un collègue à peu près du même rang que vous qui s’est attribué le mérite de votre travail, vous devez lui faire savoir que vous souhaiteriez obtenir une part de la reconnaissance pour l’ensemble du projet. Par exemple, il suffirait d’ajouter votre nom à titre de collaborateur sur la première page du document, ou encore qu’il cite votre nom durant une présentation lorsque vous êtes l’auteur d’une contribution précise.
S’il s’agit de votre patron ou d’un supérieur hiérarchique, la situation peut être un plus délicate. Vous pouvez encore demander qu’on reconnaisse votre apport au projet, mais vous devrez peut-être persuader la personne qu’en citant votre nom dans le document, cela montre à la haute direction que cette personne fait preuve d’un excellent esprit d’équipe et qu’elle a suffisamment confiance en ses propres moyens pour reconnaître de bonne grâce la contribution des autres.
• Si la personne refuse de collaborer
Dans le pire des cas, vous vous heurtez à un mur et êtes invité à « faire de l’air ». Il est alors à souhaiter que cette personne soit plus ou moins du même niveau hiérarchique que vous. Vous pouvez alors lui faire savoir que vous avez l’intention de soumettre votre différend à votre supérieur, ce qui pourrait convaincre l’imposteur de battre en retraite.
Mais si l’imposteur est votre patron, vos options sont alors généralement plus limitées. L’idée de vous en remettre à votre supérieur de second rang pourrait vous mettre mal à l’aise. Toute tentative de résoudre le différend risque de causer encore plus de mal. Par conséquent, le fait d’accepter son jugement sur la question pourrait bien constituer votre meilleure tactique pour l’instant.
Avec le temps, vous devrez décider s’il vous semble tolérable de vous échiner en coulisse sans mériter le moindre remerciement. Si c’est le cas et que cela fait de vous une vedette aux yeux de votre patron, alors très bien. Dans le cas contraire, et si vous cherchez à obtenir le mérite de l’excellent travail que vous faites, vous n’aurez d’autre choix que de chercher un emploi ailleurs, là où vos efforts vous vaudront à tout coup de la reconnaissance.